Chapitre 6
- Et ensuite ?
- Euh... Je crois qu'il me faut des robes de tous les jours, des tuniques et de leggings...
- C'est comme si c'était fait !
Elle montra une multitude de robes à Rosèlda, qui en choisit cinq, que la jeune vendeuse sur dépêcha d'assembler. Elle pris également des leggings noirs brodé de fleurs ou de perles, et des tuniques à dentelles, couvertes de perles ou d'autres pierreries. Maraudia s'approcha d'une petite malle d'où elle sortit une pile de chapeaux à rubans ou à fleurs.
- Choisis-en un. C'est cadeau de la Maison.
- Oh...Merci !
Elle se mit à comparer les chapeaux, les essayer, les contempler. À la fin, elle se trouva avec deux magnifiques chapeaux : l'un avait un gros noeud, et l'autre couvert de fleurs. Elle n'arrivait pas à choisir.
- Alors, prend les deux, lui intima Maraudia.
- Merci ! Merci ! Merci !
- De rien...
Elle pris tous les achats et les emballa.
- Pile 4 siècles.
- Il faut aller chercher ma Sollicite.
Elle alla dans la pièce voisine, où elle trouva Dorlina en train d'essayer un chapeau. Elle tira sur sa manche, et la jeune femme se retourna, et toute souriante, elle demanda à la jeune fille :
- Avez-vous fini ?
- Oui ! Venez ! Dit-elle en tirant toujours sur la manche de sa Sollicite.
Elle la suivit jusqu'à la petite pièce où les attendait Maraudia.
- Nous avons fini, commença la petite vendeuse, il ne reste plus qu'à payer !
- Combien ?
- Quatre exactement.
Elle fouilla dans sa poche, et sortit un papillon d'or, qu'elle tendit à Maraudia. Elle le passa dans une petite machine en argent qui se mit à scintiller au contact du métal jaune. Après quelques secondes, elle le rendit à la Sollicite.
-  Rosèlda, peut-être êtes -vous fatiguée ? Maraudia, mon amie quelle heure est -il ?
- 18 heures, Madame.
- Ciel ! Mademoiselle, il faut y aller ! Nous continuerons nos emplettes plus tard !
Et elle sortit de la boutique, entrainant Rosèlda derrière elle. La jeune fille eu juste le temps de lancer :
- À bientôt, Maraudia !
Et elle s'installa dans son portailleur, en face de Dorlina.
*
- Vite, Mademoiselle, nous devons encore vous préparer, et je vais devoir également vous expliquer comment va se passer le banquet!
- Entendu, dépêchons-nous.
Et les voilà qui courent dans les couloirs, à la recherche de la chambre de Rosèlda. Une fois arrivées, elles se faufilèrent dans la chambre par la porte entrebâillée. La Sollicite ordonna à la jeune fille de retirer sa robe de velours violet, et lui enfila sa robe toute neuve, la fermant derrière en nouant dans rubans. Elle l'assit à la coiffeuse et les pinces de cette dernière se mirent à coiffer la jeune fille. Elles lui firent la tresse la plus sophistiquée du monde. Elles y passèrent des rubans, des perles et des pierres précieuses.
- C'est bon, dit Dorlina. Nous allons allez au banquet.
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