DENIS SASSOU NGUESSO(Président de la republique populaire du CONGO)
Denis Sassou N'Guesso est un officier et homme d'État Congolais, né en 1943 à Edou, Président de la République du Congo de 1979 à 1992 , puis de nouveau depuis 1997 à ce jour.
Il fait l'école primaire à Edou, puis à Owando, alors appelé Fort-Rousset. De 1956 à 1960, il est élève au Collège Normal de Dolisie pour devenir instituteur.
Après l'obtention de son brevet, il passe avec succès un concours de sélection d'élèves-officiers de réserve. En 1961, il suit la préparation militaire supérieure à Bouar en Centrafrique, avant la formation de l'École Interarmes des Officiers de réserve de Cherchell en Algérie.
Il est l'un des premiers officiers du Groupement aéroporté, premier bataillon parachutiste de l'armée congolaise, créé en 1965 sous le commandement du capitaine Marien Ngouabi.
De 1968 à 1975, il commande successivement le Groupement aéroporté, l'armée de terre et la Zone militaire de Brazzaville (ZAB), puis dirige la Sécurité d'État (services de renseignement du Congo). Il devient capitaine, puis commandant.
En 1978, il devient colonel.En 1989, il devient général d'armée, après Joachim Yhombi Opango A partir du milieu des années soixante, Sassou N'Guesso est dans la mouvance des officiers progressistes conduite par Marien Ngouabi, qui mène une fronde sourde contre le pouvoir de Massamba-Débat. Leur contestation atteint son paroxysme en juillet 1968. Le capitaine Ngouabi et le sous-lieutenant Eyabo sont arrêtés le 29. Les parachutistes se mutinent et les libèrent le 31. Le 2 août, ils libèrent d'autres prisonniers politiques, (Félix Mouzabakani et Pierre Kinganga). Massamba-Débat, affaibli, est contraint d'accepter une recomposition politique. Le 16 août, un Conseil National de la Révolution (CNR) est créé et investi de l'essentiel des pouvoirs. Il est dirigé par Ngouabi et Sassou N'Guesso en est un des trente neuf membres.
Le 25 octobre 1997, Sassou N'Guesso se proclame Président de la République et promulgue un Acte fondamental qui aménage une transition de durée flexible. Quelques jours plus tard il publie son gouvernement. On y retrouve essentiellement les personnalités qui faisaient partie de son équipe gouvernementale dans les années quatre-vingt.
A partir du milieu de l'année 1998, il doit faire face à une recrudescence de violence dans la région du Pool. Les miliciens ninjas de Kolelas font montre d'une recrudescence d'activités subversives, sous la conduite du pasteur Ntumi. Dès le mois d'août 1998, ils arrêtent le trafic ferroviaire dans le Pool. Le 18 décembre 1998, ils tentent d'investir Brazzaville. Les cobras les repoussent et exécutent également des centaines d'habitants des quartiers de Bacongo et Makelekele, soupçonnés de sympathie avec les rebelles. Les deux quartiers se vident pour plusieurs mois. Les habitants trouvent refuge dans les autres quartiers de la ville, dans les villages du Pool ou en RDC. Les cobras se livrent alors au pillage des maisons désertés.
En mai 1999, des centaines de réfugiés revenant de RDC sont enlevés par des agents de la force publique puis assassinés. C'est l'affaire des disparus du Beach de Brazzaville.
En 2000, Sassou N'Guesso fait juger par contumace les principaux dignitaires du régime de Lissouba pour des motifs divers (crimes économiques ou actes de torture). Lissouba, Yhombi-Opango, Kolelas, Moungounga-Kombo Ngila, Benoit Koukebene, etc, sont condamnés à des peines lourdes.
Au début des années 2000, l'industrie pétrolière congolaise retrouve un second souffle avec la mise en production de quelques gisements (Kombi-Likalala, Tchibeli, Mbondji). Par ailleurs, les contrats de partage de production, en vigueur depuis 1995 accordent à l'État une plus grande part dans la répartition de la rente pétrolière. Le gouvernement remet en état la voie ferrée Brazzaville – Pointe-Noire. La SNPC créée en 1999 sur les cendres d'Hydro Congo pour gérer les hydrocarbures, commercialise elle-même le brut de la république. La nouvelle poussée des cours du brut accroît les recettes budgétaires. Le traitement des ministres est porté à 4 millions de FCFA par mois et celui des parlementaires à 2 millions. La rémunération des magistrats aussi est significativement améliorée. Cependant, les grilles salariales en vigueur depuis le milieu des années soixante restent inchangées pour les agents publics
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ALI Ben BONGO ONDIMBA(Président de la république du GABON)
Ali Ben Bongo Ondimba, né Alain-Bernard Bongo le 9 février 1959 à Brazzaville, est un homme politique gabonais, fils de l'ancien président Omar Bongo et ministre de la Défense de 1999 à 2009.
Candidat du Parti démocratique gabonais à l'élection présidentielle du 30 août 2009, il est élu président de la République gabonaise avec 41,73 % des voix, lors de l'unique tour
Alain-Bernard Bongo est le fils aîné du président Omar Bongo et de Joséphine Nkama (devenue par la suite Patience Dabany). Il prend le nom d'Ali Ben Bongo quand son père convertit la famille à l'islam en 1973. Il fait ses études en France, dans un collège protestant des Cévennes, ses études secondaires partiellement au collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine, puis droit à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Ali Bongo revient au Gabon et travaille dans le cabinet de son père entre 1987 et 1989. De 1989 à 1991, il est ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Casimir Oyé Mba. Il doit démissionner à cause de son âge : la Constitution de 1991 impose d'avoir au moins 35 ans pour exercer des fonctions ministérielles et Ali Bongo a alors 32 ans. Il revient dans le cabinet de son père. Il crée, avec André Mba Obame, un groupe de proches (Alfred Mabika Mouyama, Germain Ngoyo Moussavou…) qui vise à rénover la vie politique gabonaise.
Ali Bongo se présente à la députation en 1990 dans le Haut-Ogooué et est élu. En 1996, il cherche à prendre le contrôle du Haut-Ogooué qui est le fief de son cousin, le ministre de la Défense, général et ancien chef d'État-major Idriss Ngari. Ali Ben Bongo s'affronte avec Ngari et patauge (méconnaissance de la langue locale, pas de résidence dans la région) mais il obtient le soutien de son père qui le fait élire
En février 1999, il est nommé ministre de la Défense en remplacement de Ngari au sein du gouvernement. Ali Bongo dépense beaucoup pour sa popularité au sein de l'armée et place ses alliés. Son beau-frère, le ministre de l'Économie Paul Toungui, le trouve trop dépensier et bloque un achat militaire. Ali Bongo est réélu député en 2001 et 2006.
Vice-président du du Parti démocratique gabonais, Ali Bongo est désigné candidat par le parti au pouvoir pour l'élection présidentielle prévue le 30 août 2009 et destinée à remplacer Omar Bongo mort en juin 2009. Dans une interview accordée à Voice of America, il explique se vouloir candidat au changement[4]. Le 3 septembre 2009, les résultats sont rendus publics : Ali Bongo Ondimba est officiellement élu président de la République avec 41,73 % des voix, face à André Mba Obame (25,88 %) et Pierre Mamboundou (25,22 %). Ces derniers contestent la légalité de la proclamation et la sincérité des résultats. Selon une rumeur, Ali Bongo serait un enfant du Biafra adopté par Bongo, ce que l'intéressé dément. Le candidat à la présidentielle Luc Bengono Nsi a déposé un recours pour annuler l'élection du 30 août pour cette raison.
Après la validation des résultats de l'élection, Ali Bongo est investi le 16 octobre 2009.
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