Pas un jour ne se passe sans que l'on ne parle du réchauffement climatique et de la menace qui pèse sur nous. Le GIEC, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, récompensé par le prix Nobel de la paix en 2007 dresse un bilan peu optimiste.
Un réchauffement anormal
Depuis 1850, les températures sévissant à la surface du globe sont enregistrées et répertoriées. Grâce à ces données, les scientifiques peuvent observer clairement les changements qui s'opèrent. Un constat s'impose : sur les 1300 dernières années, les cinquante dernières présentent une chaleur anormale.
D'après le rapport 2007 du GIEC, la dernière fois que les régions polaires ont traversé une période climatique plus chaude remonte à 125 000 ans. Suite à ce réchauffement, le niveau des eaux s'était élevé de 4 à 6 mètres. Une bien mauvaise nouvelle car si ce schéma se reproduit dans les décennies à venir, des pays entiers seront rayés de la carte comme le Bangladesh ou les Pays-Bas, provoquant des flux migratoires énormes. Mais les courants marins seront également fortement perturbés par le changement de la salinité de l'eau et les répercussions climatiques s'opéreront.
Actuellement, les glaces fondent de 17 centimètres par an ce qui est très préoccupant. Les pôles sont les plus touchés. A ce rythme là, le GIEC prévoit une hausse du niveau des mers du globe de 18 à 59 centimètres au cours du XXIe siècle.
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