L’intérieur est lambrissé avec des sablières moulurées du XVIè reposant sur des corbeaux à masque. Une recherche est en cours actuellement pour identifier l’écu sculpté dans l’un des corbeaux.
On y trouve de nombreuses œuvres d’art du XVIè au XVIIIè inscrites à l’inventaire général du patrimoine culturel, voire classées telles que les verrières de Sainte Elisabeth et saint Guillaume, les confessionnaux et la statue de sainte Barbe.
Les oeuvres classées
--> Les verrières du XVIè :
- sur le mur nord, au centre : Sainte Elisabeth et saint Jean-Baptiste enfant ; saint Guillaume; le tympan (1560) représente la création d’Adam ; à droite, jouxtant l’autel latéral, le tympan montre Dieu le Père, un ange et des angelots.
- sur le mur sud : sainte Barbe entourée de deux donateurs
--> Les confessionnaux (XVIIIème) en bois taillé, tourné, mouluré. Chaque confessionnal a 2 ailes, ce sont les loges des pénitents, qui étaient obstruées par un rideau. La porte centrale est ajourée à balustres, elle est surmontée d'un fronton arrondi orné d'un bas-relief représentant la colombe du Saint-Esprit au centre d'une nuée.
A voir également à l'intérieur
- Fonts baptismaux XVIème siècle - Couvercle en toit à l'impériale en bois. Pied cylindrique sur socle carré soutenant la vasque.
- Bénitier (à l’entrée, entre les portes jumelles) en pierre taillée. Un texte concernant son auteur est gravé sur le bord : « J’AY ETE FAIT EN 1778 JEAN LODIEU »
- Statue de la Vierge à l'Enfant, dite Notre-Dame (retable majeur) XVIIIème siècle
- Statue de sainte Barbe (retable majeur) XVIIIème siècle
- Christ en croix de poutre de gloire XVIIIème siècle - en bois taillé, peint, doré ; la poutre est décorée de chutes de fleurs et de palmes.
- Plaque funéraire XVIIIè (1713) au mur de l’escalier de la chaire Pierre gravée - transcription de l’épitaphe gravée : CI DEVANT [...] / DE MAITRE PIERRE [...] / PRESTRE [...] / [...] LEQUEL DECEDA / LE SIZIEMME DE MAY / MIL SEPT CENTS TRAIZE / PRIE DIEU POUR LUI
- Maître-autel et retable majeur : XVIIIème siècle – en bois taillé, mouluré, peint en faux bois, doré. Autel à élévation galbée; entablement droit sur les côtés, arrondi au centre. Le devant d'autel est orné en son centre d'un bas-relief représentant l'agneau mystique couché sur le livre des sept sceaux.
- Tableau "La Résurrection" (retable majeur) XVIIIe siècle : Christ en majesté, deux anges ouvrent le tombeau pendant que trois soldats romains sont éblouis.
- Tableaux "Saint Pierre" et "Saint Paul" (retable majeur) XVIIIe siècle
- Clôture de chœur : XIXème siècle – en fonte peinte (noire), dorée
Banc de la fabrique (1er banc du côté droit :) La fabrique désigne les personnes (prêtres et laïcs) chargées de l'administration des finances affectées à la construction et l'entretien d'une église ou d'une chapelle ; on dit aussi le conseil de fabrique.
- Ensemble de 8 statues du XIXème siècle : Sainte Apolline, sainte Véronique, saint Mein (abbé), saint Aubin (évêque), sainte Suzanne, saint Gilles, saint Martin (évêque), saint Benoît. Elles représentent les saints les plus en honneur dans la contrée.
- Les autres verrières (XXè) :
- sur le mur nord, de gauche à droite : Saint Evroult et saint Sébastien, ensuite Sainte Bernadette, sainte Thérèse, enfin saint Louis, saint Pierre et saint Honoré.
- sur le mur sud, à gauche : ces vitraux ont été mis en place en 1908 à la mémoire de cinq prieurs-curés de Cesseville, « chanoines de Saint Augustin de Beaulieu de Caen de 1645 à 1771 ». Quatre d’entre eux portent le nom de Guérin. L’un des descendants de monsieur Charles Guérin, le donateur de ces vitraux représenté en bas au milieu, est monsieur Rouault qui par ses visites à Cesseville entretient son intérêt pour ce patrimoine « familial » et pour la sauvegarde de l’église. Au-dessus, l’affirmation « Vita mutatur, non tollitur » qui entoure la croix sur fond violet signifie : la mort transforme la vie mais ne l’ôte point |
|
