Sciences - Physique, Chimie
Structure de la matière : voyage au coeur d'un atome

Qu’est-ce que la matière physique ?
(c) Nicolas Paulin, 1996
Nous sommes tous bercés d’une gigantesque illusion qui nous fait croire que nous sommes faits et entourés de substances palpables : la matière. En réalité, ce n’est pas le cas du tout. On peut même dire sans hésitation que les plus matérialistes d’entre nous vivent dans un monde complètement virtuel ! Malheureusement pour eux, la matière n’est rien du tout sinon des “particules” de vide vibrant dans du vide (1).

Appelons cela énergie, niveau vibratoire, présence vibrale, longueur d’onde, trame énergétique, reflet de manifestations invisibles ou encore pensée formalisée, mais certainement pas “substance”. D’une part, il ne s’agit pas du tout de quelque chose d’inerte (cette notion n’existe pas), et d’autre part, matériellement parlant, la notion de “toucher” est complètement illusoire puisque rien d’autre n’existe autour de nous que de purs phénomènes magnétiques vibratoires.
(1) Attention à ne pas confondre ce terme “vide” avec le néant qui n’existe pas. Nous verrons plus loin que tout vide apparent est en réalité le siège d’innombrables phénomènes vibratoires qui s’expriment dans “l’invisible”.
* Du vide fait de vide dans le vide
Il serait effectivement intéressant de se pencher sur la véritable nature de notre matière physique. Celui qui se risquera à y rechercher une trace de substance n’est certainement pas au bout de ses peines. Pour commencer, chacun sait que la matière est composée entièrement et uniquement d’atomes. Alors, nous allons examiner la composition d’un atome.

Quelques chiffres :

• Si on grossissait un atome jusqu’à ce que son noyau ait la taille d’un petit pois, ses électrons se trouveraient à plus de 100 mètres de celui-ci.

• Il faudrait près de deux années entières pour compter (à raison de 1 par seconde) les 50 millions d’atomes qui pourraient être alignés sur une distance d’un centimètre.

On dit que s’il n’y avait pas d’espace vide entre le noyau et les électrons d’un atome, une tête d’épingle pèserait 100 000 tonnes. Mais soyons plus précis. On sait que le noyau représente à lui tout seul 99,95 % de la masse totale de l’atome, qui pourtant a un diamètre 20 000 fois plus important. On peut mathématiquement en déduire qu’en comblant tout ce vide avec uniquement des noyaux atomiques, la masse de cette minuscule “brique de matière” serait multipliée par 20 000^3, soit 8 000 milliards ! Cela équivaudrait à réduire une colline d’une hauteur de 200 mètres et de 8 millions de tonnes à la taille d’une bille de 1 cm.

On pourrait se contenter de ce résultat pour en déduire que la matière est constituée essentiellement de vide : un noyau et ses électrons “pleins” pour 8 000 milliards de volumes équivalents “vides”, c’est déjà impressionnant, mais qui vous dit que ces petits constituants sont eux-mêmes vraiment “pleins” ?

Observons notre système solaire : un Soleil et ses planètes “pleins” pour 125 milliards de volumes équivalents “vides”, impressionnant aussi, mais qui vous dit que ces astres sont eux-mêmes vraiment “pleins” ? Cette question est aussi naïve que la première : en réalité, ils sont “pleins”... de phénomènes magnétiques vibratoires, pas d’autre chose.
* Le noyau de l’atome : voyons de plus près


Lorsqu’on observe un atome, on constate qu’il s’agit uniquement d’électrons qui tournent à une vitesse vertigineuse autour d’un noyau. Alors, de quoi sont constitués ces électrons et ce noyau pour qu’une telle force les amène à se comporter comme des planètes sous l’emprise de l’immense gravitation de leur Soleil ? Pensez-vous qu’il s’agisse de constituants substantiels morts ? Comment ceux-ci pourraient-ils exercer une telle influence les uns sur les autres s’ils ne révélaient pas en eux un fantastique fourmillement d’énergie ? Si on se fie à l’étonnant air de famille qui unifie l’infiniment petit et l’infiniment grand, on peut facilement l’imaginer : encore des particules “pleines” de vide, matériellement parlant.

Bien que personne n’ait pu encore percer le mystère pour les électrons (on se contente de parler de charges négatives), en ce qui concerne le noyau, les récentes découvertes scientifiques nous emmènent de plus en plus loin dans l’infiniment petit. Un noyau est composé de nucléons. Plus précisément, ce sont des protons (électriquement positifs) et des neutrons. Un nucléon contient de minuscules “quarks” qui eux-mêmes pourraient facilement s’échapper s’ils n’étaient magnétiquement tenus en laisse par de supposés “gluons”. L’élasticité de ces derniers leur permettrait toutefois de gesticuler en toute liberté à l’intérieur du nucléon. On dénombre six quarks différents : Up, Down, Strange, Charm, Bottom et Top, le petit dernier découvert en 1994. Mais l’aventure ne s’arrêtera pas là puisque déjà les scientifiques supposent que les quarks eux-mêmes contiennent ce que l’on appellerait des “préons”. Pour ceux qui en auront la patience, affaire à suivre...

Une certitude en tout cas : quelle que soit l’échelle d’observation, rien d’autre ne se manifeste autour de nous que de purs phénomènes vibratoires et énergétiques. En physique quantique, les chercheurs reconnaissent d’ailleurs l’aspect immatériel de toutes ces particules : pas de consistance concrète mais des ondes aussi “pures” que les photons de la lumière.
* Un fourmillement de vie
Résumons la situation : le terme “substance” serait illusoire et la notion de “palpable” n’existerait que dans notre imagination. Mais alors cette matière que l’on croyait faite de substances solides, qu’est-ce qui fait son poids ?

C’est cette fois le mot “inerte” que nous allons devoir rayer de notre vocabulaire. Quand on comprend le principe de l’attraction universelle, on ne peut absolument pas admettre que deux masses s’attirent mutuellement si elles ne représentent que des structures mortes et figées. Une telle attirance nécessite au contraire des états très énergétiques et libérés de toute substance figée ! Faute de cela, la notion d’attraction (donc de poids) n’existerait même pas.

Rappelons-nous aussi que “immobilité” signifie “absence d’énergie”, donc “néant” ou “zéro absolu de la température”, ce qui n’existe pas, même dans la portion la plus petite et la plus reculée de l’univers.

Ajoutons enfin que le terme “vide” qui a été employé tout à l’heure au sens matériel n’a aucun sens dans l’absolu puisque la plus microscopique portion d’univers, même située aux confins les plus éloignés, dégage elle-même une certaine énergie.

Pour résumer la définition de la matière physique, souvenons-nous d’abord que la matière est uniquement énergie (Einstein l’a clairement démontré à l’aide de sa relation E = mc2). L’énergie étant synonyme de mouvement vibratoire, on en déduit aisément que la matière n’est rien d’autre que la pure expression d’un mouvement vibratoire. Le matérialisme et la solidité de la matière sont donc des notions complètement abstraites auxquelles nos sens se sont adaptés.
* L’apparence d’un monde dépourvu de dimension vibratoire
Pour en terminer avec notre petit voyage au cœur de la matière, nous allons examiner les rapports entretenus entre la dimension vibratoire et l’espace-temps puis imaginer les conséquences d’une éventuelle rupture entre ces rapports. Tout d’abord, pour créer l’illusion de la forme, une énergie doit se mouvoir dans quatre dimensions au minimum. Parmi ces quatre dimensions, trois doivent permettre à une situation physique d’exister et une autre doit permettre à cette même situation de se transformer. En ce qui nous concerne, nous évoluons chacun à notre manière parmi une multitude d’atomes qui gesticulent de façon cohérente pour former la matière physique. Mais nous empruntons tous le même “couloir” temporel. Sans ce dernier paramètre qui permet aux instants de se renouveler, aucune notion de mouvement ne pourrait “tenir la route”. Or, sans mouvement, pas de vibration donc pas de matière.

Si nous devions nous passer de cette dimension vibratoire, il faut se rendre compte que notre univers ne ressemblerait plus à rien du tout : le son, les couleurs, la chaleur et même la lumière disparaîtraient de la circulation, ce qui plongerait chacun d’entre nous dans les ténèbres les plus sombres et les plus glaciales. Le zéro absolu de la température régnerait en maître dans l’univers. Serait-ce cela, finalement, la définition du néant ?
* Liens
- une tentative d’explication qualitative de l’attraction universelle : http://www.attraction-universelle-passion.com/

voir aussi ma page : Vision du Monde
voir aussi ma page : Atomes & Univers



Structure de la matière : voyage au coeur d'un atome (Sciences - Physique, Chimie)    -    Auteur : Nicolas - France


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