L'autre fois, L'on disait de nous: " Espoir de demain "...oui, l'espoir dans une république des moribonds ou des survivants? ils nous ont fort bien tués en nous ouvrant les portes de la rue la fermeture des écoles par les payements des frais et des primes exagérés au delà de nos limites.c'est alors qu'on a mérité le nom funeste des :" enfants de la rue ".
Dans ma si grande république, ça prête confusion. l'autre fois, à mon plus bas âge maman me bercait en me chantant une complainte inachevée. ..qui m'excitait mes larmes.
- Faites attention sur la route de la vie, tu verais en les bons et les pires mais,...sois prudent mon enfant!
et si pour nous demain était un jour de rage , que ferrions noms?
petit petit ils nous ont ouvert les rues en nous chassant de l'école, de nos familles par la hausse et les payements exagérés de frais, de prime et mauvaises conditions de vie dans nos maisons.
suis un enfant qui n'a pour parent que la rue...je m'en réjouit par erreur par erreur contrairement à ce que disait un ancien:
" ouvrez une école et vous fermez une prison "
qui dira de mal de moi quand seront à ma porté, les vols , les sexes, les drogues, l'alcoolisme et les tortures?
Jean -Baptiste |
|
JE SUIS DE LÀ !
je suis de là,
de là où la verdure,
les montagnes et les collines couvrent la carte.
de là où les eaux coulent honteusement sur la surface du sol torturée par les pattes des bettes courroucés...
Des eaux qui s'infiltrent timidement jusqu'à s'éteindre dans le sein de la terre.
De là où le pays est en guerre:
la guerre de l'eau,
l'eau de sueur,l'eau de peur,
l'eau de sang et de sans joie,
l'eau de la mort.
Ici au centre de mon Afrique dans les villes de Buchavu et koma... de milliers de récipients s'évanouissent jours et nuits par déshydratation car ils sont sujets de manque d'eau.
la vie humaine ,n'en parlons plus.c'est honteux pour un pays imbibé de lacs et de fleuves mais les robinets ne donnent que soifs.
voilà mon pays où le choléra fait rage suite à des eaux honteuses, des eaux de peurs,
des eaux de sueurs,
des eaux de sangs et de la mort.
c'est mon pays au centre de l'Afrique dans ma ville de Buchavu et koma.
jean-Bag cibembe |
| |