Le territoire de Nadal
«A Paris, les échanges seront beaucoup plus lents qu'à Madrid en raison de la différence d'altitude», explique René Stauffer. Plus on joue à une basse altitude, moins la balle prend de la vitesse, ce qui a pour effet de rallonger les échanges et d'avantager ainsi Rafael Nadal, un joueur à la puissance et au physique hors normes.
«Roland-Garros, c'est le territoire de Rafael Nadal, poursuit René Stauffer. Souvenez-vous, Federer n'avait remporté que 4 jeux l'année dernière en finale (ndlr: 6-1 6-3 6-0). Et bien, entre temps, la donne n'a pas vraiment changé entre les deux joueurs. Je ne mettrais donc pas Federer au même niveau que Nadal.»
Alors, que devra faire Federer, déjà défait trois fois d'affilée en finale de Roland-Garros, pour espérer enfin sortir victorieux de la quinzaine parisienne? «Il doit vraiment croire en ses chances. La confiance semble être revenue, c'est déjà un point positif», dixit René Stauffer.
Tactique et confiance retrouvées
Et le journaliste spécialisé de poursuivre: «Quand il joue face à Nadal, il doit savoir mieux saisir ses occasions. Je me souviens de certains sets où il a eu jusqu'à 8 balles de break et qu'il n'en a pas concrétisé une seule. L'année dernière à Paris, il a raté énormément de ces points cruciaux, ce qui n'est pas permis face à Nadal. A Madrid, il en a été autrement. Federer a eu deux balles de break et les a converties les deux. Ca fait au final une énorme différence».
A Madrid, Roger Federer a retrouvé une totale confiance dans son jeu grâce à une tactique extrêmement solide. «Il a varié les coups comme jamais auparavant. Il s'est montré agressif, est souvent monté au filet. Il a joué des balles courtes, a réussi des amortis. Nadal ne savait jamais ce qui allait arriver d'en face. Federer se sentait bien, c'était visible.»
De son côté, Rafael Nadal, avec sa statistique impressionnante de 25 victoires contre seulement 2 défaites en finale de tournois disputés sur terre battue, estime que sa défaite madrilène n'aura pas beaucoup d'influence sur Roland-Garros. «Pour moi, ces deux tournois sont totalement différents. A Madrid, on joue pratiquement sur une autre surface qu'à Paris».
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Tactique et confiance retrouvées
Et le journaliste spécialisé de poursuivre: «Quand il joue face à Nadal, il doit savoir mieux saisir ses occasions. Je me souviens de certains sets où il a eu jusqu'à 8 balles de break et qu'il n'en a pas concrétisé une seule. L'année dernière à Paris, il a raté énormément de ces points cruciaux, ce qui n'est pas permis face à Nadal. A Madrid, il en a été autrement. Federer a eu deux balles de break et les a converties les deux. Ca fait au final une énorme différence».
A Madrid, Roger Federer a retrouvé une totale confiance dans son jeu grâce à une tactique extrêmement solide. «Il a varié les coups comme jamais auparavant. Il s'est montré agressif, est souvent monté au filet. Il a joué des balles courtes, a réussi des amortis. Nadal ne savait jamais ce qui allait arriver d'en face. Federer se sentait bien, c'était visible.»
De son côté, Rafael Nadal, avec sa statistique impressionnante de 25 victoires contre seulement 2 défaites en finale de tournois disputés sur terre battue, estime que sa défaite madrilène n'aura pas beaucoup d'influence sur Roland-Garros. «Pour moi, ces deux tournois sont totalement différents. A Madrid, on joue pratiquement sur une autre surface qu'à Paris».
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