La Légende du Col du Beal DROIT D AUTEUR
C’était dans l’après-midi. Un berger déjà d’un certain âge avec décidé de faire paitre ses moutons sur le sommet du Col du Beal comme il avait cette habitude.
Un grand soleil y était, mais au bout d’un moment, des nuages foncés arrivèrent de tous les côtés.
Le berger n’ayant d’autres solutions que de redescendre dans la plaine, commença à descendre mais il fut surprit par la pluie et l’orage ainsi que les éclairs.
Le berger trouvant trop risquer de redescendre avec la foudre, décida de se cacher sous une des immenses pierres d’un vieux temple druide de l’époque.
Il mit ses vingt moutons près de lui et les protégea du mieux qu’il le put du mauvais temps.
Il était toujours sous sa pierre quand soudain derrière une montagne au loin se dessinèrent dans le ciel des multitudes d’éclairs zigzaguant.
Derrière ces éclairs se dressa un immense personnage de taille géante avec deux énormes cornes grisâtre sur sa grande tête.
Il était tellement immense qu’il faisait de l’ombre sur toutes les collines et les petites montagnes voisines.
On dit même qu’on le voyait depuis le Sancy ; une grosse montagne réputée pour ses pistes de ski.
Les gens de tous les villages se cachèrent dans leur maison tremblant de peur.
Le berger toujours bien cacher, ne pouvait en croire à ses yeux, pourtant c’était bien réel.
Le géant aux deux cornes dit de sa voix aussi résonante que dans une grotte :
« - Je sens un humain et des moutons. Sort de là avant que je te mange tout cru comme une souris prise au piège ! »
Le berger tremblant de peur trouva une ruse :
« -Monsieur le géant, commença-t-il.
Mais il fut coupé par le géant qui le corrigea :
« -Ne m’appelle pas Géant mais plutôt le Diable petit berger.
Tremblant le gardeur de moutons lui répondit :
« -Soulève cette montagne derrière toi et si tu y parviens, je te donne ma vie. »
« -Ma foi d’accord, c’est tellement facile. Mais ne joue pas au malin avec moi car ce sera moi qui aura le dernier mot.»
Il souleva facilement la montagne et le berger en resta pétrifier de peur, son plan de marchait pas comme il l’avait espérer.
Mais il n’abandonna pas :
« -Ho Diable, vous êtes très habile et fort. »
Le Diable était méchant mais peu rusé donc il répondit bêtement :
« -Berger ! Arrête tes paroles de miels et donne-moi ta vie que je puisse gouter à ta chair !
« -Attendez, attendez, je vous fais une meilleure offre !
« -Laquelle ?
« -Si vous soulevez ses deux grandes montagnes, vous aurez en plus de ma vie, mon âme.
« -Ma foi, ma foi, c’est facile et l’offre est tentante ! »
Il se dirige vers les deux montagnes. Au même moment le berger pria et pria très fort. Le Diable s’approcha encore plus des deux montagnes, les prends chacune sur un de ses doigts et au passage, secoue les gens qui y vivent dessus.
Le berger rapidement dit :
« -Etes-vous capable de faire se prodige : garder ces deux montagnes sur vos doigts pendants trois minutes ?
Le Diable se sent plus fort et sent une forte envie de montrer son talent alors il fait ce que lui demande le berger.
Au bout de la deuxième minute alors que le berger prit toujours; tombe du ciel une décharge avec de la foudre si forte que le Diable se fait aussitôt électrocuter. Mais la décharge continue de déchainer sa foudre emplie de haine et le diable s’enfonce de plus en plus dans le sol par la puissance de cette force.
Bientôt, on ne voit que ces deux bouts de cornes sortir de la terre.
La décharge avec sa force, met en pierre ses deux cornes et depuis, à côté du temple se trouve deux tas de pierre, ce sont les cornes du vilain Diable.
Maintenant c’est une légende de l’Auvergne, mais celle-ci doit rester secrète car, cela se passe de générations en générations à tous les Auvergnas du Puy de Dôme.
C’était l’histoire parfaite pour la lire aux enfants afin qu’ils ne sortent pas par temps d’orage.
Cette légende raconte que la ruse et la chose la plus importante pour battre le diable et aussi notre démon intérieur.
Fin
Rosie
D’après une légende qui existe déjà.
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