Jeunesse
Écusson de James BondJames Bond est le fils d'un Écossais, Sir Andrew Bond of Glencoe, et de Monique Delacroix, une Suissesse du canton de Vaud. Leurs nationalités sont établies dans Au service secret de Sa Majesté. Fleming a accentué le côté écossais de Bond après avoir apprécié le portrait à l'écran de James Bond par l'acteur écossais Sean Connery, tandis que le nom de la mère de Bond s'inspire d'une fiancée suisse de Fleming. Une aventure prévue, mais jamais écrite, de James Bond aurait présenté la mère de Bond comme Écossaise. Selon l'héraldiste Griffon Or, du Collège of Arms, dans Au service secret de Sa Majesté, la famille paternelle remonterait à Norman Le Bond en 1180 dont la devise est Orbis non sufficit (du latin : « Le monde ne suffit pas »), ce qui corrige un peu les origines populaires du patronyme qui signifierait : fermier, paysan, manant.
Bond passe une bonne partie de ses jeunes années à l'étranger, ce qui lui permet de maîtriser parfaitement l'allemand et le français, grâce au travail de son père comme représentant à l'étranger de la firme britannique d'équipement militaire Vickers. À onze ans, Bond perd ses deux parents dans un accident d'alpinisme dans le massif des Aiguilles Rouges près de Chamonix-Mont-Blanc.
Après la mort de ses parents, il part vivre en Angleterre à Pett Bottom dans le Kent chez sa tante Charmian Bond qui achève son éducation. Il entre au Eton College aux alentours de l'âge de 12 ans qu'il quitte au bout de deux semestres à cause de son comportement « présumé » avec une domestique. Dans l'une des nouvelles de Bons baisers de Paris, il raconte cependant avoir perdu sa virginité lors de sa première visite à Paris à l'âge de 16 ans.
Bond quitte Eton pour le collège de Fettes à Édimbourg en Écosse, l'ancienne école de son père où il se fait remarquer pour une aptitude à tous les sports, en particulier la boxe (poids léger). Selon John Pearson et une allusion de Fleming dans Bons baisers de Russie, Bond a aussi étudié un temps à l'université de Genève. À l'exception de Fettes, la présence de Bond dans ces écoles s'établit de façon parallèle à la propre vie de Fleming. Le film On ne vit que deux fois affirme qu'il est diplômé de langues orientales à l'université de Cambridge. À un certain moment, il étudie aussi à l'Université d'Oxford pour apprendre le danois comme il est dit dans le film Demain ne meurt jamais. Bond peut parler plusieurs langues, notamment l'allemand, le français, le russe et le japonais. Il existe de nombreuses contradictions dans les films et les romans sur les langues qu'il dit connaître.
En 1941, Bond ment sur son âge pour pouvoir entrer dans la Royal Naval Reserve pendant la Seconde Guerre mondiale, d'où il sort avec le grade de commander. Bond conserve son rang alors qu'il est employé dans les services secrets britanniques. Il est promu capitaine dans Gagner, perdre ou mourir de John Gardner mais est redevenu commander depuis les romans de Raymond Benson. Il est aussi devenu membre de la Royal Naval Volunteer Supplementary Reserve (RNVSR) constituée d'officiers avec une grande expérience du terrain.
Au service secret de Sa Majesté
Logo du MI6, section du renseignement britannique où travaille James Bond.L'époque où James Bond est devenu un agent 00 n'est jamais explicitement située jusqu'à Casino Royale où sa mise en service est éclairée, bien que des références dans James Bond contre Dr. No laissent suggérer l'année 1952. Selon Fleming, après avoir joint le RNVSR, Bond aurait voyagé en Amérique, à Hong Kong et en Jamaïque. C'est à ce moment-là que Bond aurait rejoint une autre organisation comme le SOE, la branche 00 du Secret Intelligence Service (MI6) ou même devenu commando dans le 30th Assault Unit.
Bond a gagné ses galons dans la section 00 en accomplissant deux missions décrites dans Casino Royale. La première est l'assassinat d'un espion japonais au 36e étage du RCA Building du Rockefeller Center à New York. La seconde est l'assassinat d'un agent double norvégien, qui avait trahi deux agents britanniques, à Stockholm en le poignardant dans son lit. Son matricule est toujours « 007 », sauf dans le roman On ne vit que deux fois où il devient temporairement « 7777 ».
Selon Bond, obtenir le numéro 00 n'est pas très dur tant que l'on est préparé à tuer ; Pearson suggère que Bond a tué pour la première fois alors qu'il était adolescent. Dans les livres, Bond n'aime pas tuer et l'évite tant que cela est possible, préférant oublier les occasions où il y a été contraint plutôt que de se laisser ronger par les remords. Dans les films par contre, Bond tue sans montrer le moindre remords jusqu'à GoldenEye où il semble troublé par la brutalité de sa profession. Bond éprouve aussi un profond dégoût pour ceux qui tuent des personnes sans défense, en particulier si la victime est une femme. Il lui arrive d'abandonner son devoir pour venger la mort d'innocents, comme il l'a fait pour Felix Leiter et sa femme assassinée dans le film Permis de tuer.
Dans les livres et les films, Bond a une attitude cavalière face à sa propre mort : lorsqu'il est capturé, il accepte son sort et espère que le MI6 reniera son existence dans une telle situation. Il montre à plusieurs reprises qu'il sait parfaitement résister à la torture (notamment dans Casino Royale, Le monde ne suffit pas et Meurs un autre jour) sans jamais divulguer une seule information à ses tortionnaires.
James Bond donne sa démission 3 fois au cours des films : la 1re fois dans Au service secret de Sa Majesté pour un désaccord avec M qui voulait lui retirer l'affaire Bedlam concernant la traque de Blofeld et de l'organisation SPECTRE. La 2e fois dans Permis de tuer pour venger son ami de toujours Felix Leiter dont la femme fut assassinée par un haut trafiquant de drogue. Et enfin la 3e fois dans Casino Royale après être tombé amoureux de Vesper Lynd.
Vie privée
Quand il n'est pas en mission, Bond habite à Kings Road dans le quartier de Chelsea à Londres. Son appartement est entretenu par une vieille gouvernante écossaise nommé May, qui est très loyale et très maternelle envers 007. Selon La Jeunesse de James Bond, May travaillait auparavant pour la tante de Bond. Bond n'a presque jamais amené de femme chez lui, cela n'arrive qu'une fois dans les romans, entre Les Diamants sont éternels et Bons baisers de Russie, lorsqu'il vit temporairement avec Tiffany Case et une fois dans les films, dans Vivre et laisser mourir, M et Miss Moneypenny viennent voir Bond à son appartement, ce qui l'oblige à cacher sa conquête du moment dans sa penderie. Selon les livres de Pearson et une allusion dans Bons baisers de Russie, Tiffany s'est souvent disputé avec May et est finalement partie. Dans son appartement, Bond possède deux téléphones : un pour les appels personnels et un téléphone rouge en ligne directe avec les services secrets dont il est dit qu'il sonne toujours aux moments inopportuns.
Bond connaît de nombreuses conquêtes féminines mais il s'agit pour la quasi-totalité d'amourette ou d'aventures d'une nuit. Il sort littéralement avec toutes les filles qu'il rencontre, et les abandonne dès qu'elles deviennent un problème. Si son sexisme repousse certaines femmes au premier abord, il finit tout de même par leur faire de l'effet comme Holly Goodhead dans Moonraker ou Wai Lin dans Demain ne meurt jamais. Dans les films plus récents, son attitude envers les femmes est plus douce, il respecte le nouveau M qui est une femme et quelques femmes comme Elektra King et Paris Carver ont un peu réussi à modifier son attitude.
Dans le film et le livre Au service secret de Sa Majesté, James Bond tombe pourtant amoureux et va jusqu'à se marier mais son épouse, Teresa « Tracy » di Vicenzo, est tuée le jour de leurs noces par Irma Bunt, "homme" de main de son ennemi juré, Ernst Stavro Blofeld ; ce drame le suit plusieurs années. Dans les livres, Bond a sa revanche dans le roman suivant, On ne vit que deux fois, quand par chance il retrouve Blofeld au Japon tandis que le Bond des films attrape Blofeld dans Les diamants sont éternels avec un résultat ambigu. Plus tard, dans le prégénérique de Rien que pour vos yeux, Bond élimine Blofeld.
Dans le livre On ne vit que deux fois, Bond a un enfant de Kissy Suzuki. Dans le livre de Pearson, l'enfant s'appelle James Suzuki.
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