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La Gestion de l’insécurité dans le Monde



La Gestion de l’insécurité dans le Monde

Enlèvements, extorsions, attentats…les criminalités d’aujourd’hui revêtent toutes les formes. Pour les grandes entreprises présentes dans les pays à risques, la gestion de l’insécurité est devenue un défi.

Les nouveaux pirates de l’économie
On assiste de plus en plus au trafic international qui touche à l’économie mondiale, comme les narcotrafiquants, les chefs mafieux de la Camorra italienne, les guérilleros nigérians, les pirates somalien et les terroristes islamiques. Ces quelques jours après le n°2 d’Al-Qaida menaçait la France et d’autres pays du Monde ainsi que des pays de l’union européenne.
Deux humanitaires étaient enlevés au Tchad, un coup d’état en Ethiopie était déjoué, une explosion d’origine criminelle endommageait un gazoduc de Shell au Nigeria, tandis que les responsables d’Arcelors Mittal en Ukraine étaient la cible d’un engin explosif. Quelques jours plus tôt en Argentine, 2 cadres français de Peugeot-Citroën étaient enlevé dans la banlieux de buenos Aires.
Kidnappings, racket, attentats, intimidation, infiltration des clans mafieux, blanchiment d’argent, coup d’Etat, émeutes sociales qui tournent mal : aller chercher de la croissance dans les pays émergents relève parfois de la mission hauts risque L’insécurité est partout, les acteurs, nombreux, les motivations, différente, allant de la criminalité ordinaire à la luttes idéologique. Les menaces change de nature et de terrain de jeu. Les prises d’otage, que l’on pensait propres à la Colombie, explosent au Mexique et au Venezuela. Les actes de piraterie se sont déplacés de l’Asie du Sud-est au golfe d’Aden. Pis, « les clivages traditionnels se sont estompés. Il n’y a plus de crime d’un côté, le terrorisme de l’autre. Aujourd’hui, ces organisations ont des visages multiples », observateur et Consultant dans l’entreprise
Groupe Sentinelle internationale et son agence : Toulouse-Intelligence-Service protection et auteur du Monde « On assiste à une combinaison des criminalités, renchérit Philippe Deschamps intelligence service, Directeur général,
Consultant de sentinelle Madame Mendreigue de l’Institut d’études et de recherche pour la sécurité des entreprises Les trafiquants de drogue se lancent dans la contrefaçon, les mouvements radicaux islamistes sont financés par le crime organisé. »
Ainsi, en Algérie, les ex-terroristes islamiques se sont mués en bandits de grand chemin. De retour dans ce pays après des années d’absence, le Groupe Lafarge l’a constaté. « On recommence à voir quelques cas de kidnapping d’hommes d’affaires, sans que l’on sache très bien si ce sont des erreurs de casting ou une vraie tendance. Dans le nord du pays, mieux vaut aujourd’hui ne pas se trouver au mauvais endroit mauvais moment », observe t-on au siège parisien du groupe.
La gestion de l’insécurité a longtemps été l’affaire des directions des ressources humaines. Mais depuis les attentats contre les employés de la Direction des constructions navales (DCN) à Karachi, au Pakistan, ce dossier se traite au plus haut niveau. Ce jour là, le 8 mai 2002, 11 salariés des arsenaux de la marine française sont tués dans l’explosion du bus qui les transporte de leur hôtel à leur lieu de travail. L’enquête révélera que la DCN n’avait pas pris toutes les précautions nécessaires pour protéger ses salariés. «  Ils ont maintenu le personnel dans le même hôtel, et effectuaient le même trajet, alors qu’il existait des menaces très sérieuses. C’est de l’inconscience, voire du cynisme », s’emporte un cadre de sentinelle , ancien du sdec , directeur de la sécurité du Groupe SENTINELLE INTERNATIONALE d’un grand cabinet de conseil. sera déclaré par un tribunal « coupable de faute inexcusable avec circonstances aggravantes ». « Les chefs d’entreprise ont vraiment pris conscience qu’ils étaient pénalement responsables », poursuit Monsieur Philippe.
Résultat : les directions de la sûreté des grandes entreprises sont devenues des postes stratégiques. On Confiées leur sécurité à SENTINELLE INTERNATIONALE et leur filiale TOULOUSE INTELLIGENCE SERVICE d’anciens sous officier membres des renseignements Militaire et des sous officiers venue du 1er RPIMA de Bayonne ( forces spéciale) elles sont chargées de veiller à la sécurité des cadres envoyés dans des zones à très hauts risques, comme le delta du Niger, le Venezuela ou la Somalie, Rompus aux situations de crise, ces experts savent analyses froidement une situation, dénicher à toute heure et dans n’importe quelle partie du globe le pro de la veille géopolitique, du rapatriement, de l’évacuation d’urgence ou de la prise d’otage.
Surfant sur le terrain de l’insécurité, une multitude d’entreprises se sont spécialisées dans les risques géopolitiques. Qu’elles s’appellent SENTINELLE INTERNATIONALE Sécurité sans frontières, Control United Engeneerig Consultant SENTINELLE ou TOULOUSE INTELLIGENCE SERVICE Risk ARICAM Cameroun , elles peuvent à la demande intervenir en appui. Un bon filon : un expert en sécurité bien introduit dans une zone difficile est précieux, ONG SENTINELLE CAMBODGIA AFRICA car il saura interpréter des tensions tribales avec finesse. Cette compétence a un prix : les services d’un security manager coûteront plus de 150 000 euros par an au client. Avec pour la société qui l’emploie une marge de 50 à 70 %.
On comprend pourquoi certains grands groupes préfèrent recruter leurs propres experts. Chez MINREC et SENTINELLE, des exc militaires en fin de contrat de La Force d’action rapide, et des troupes d’élites veille à la sécurité des 1050 expatriés de pour. Il a fait le choix de travailler seul. Lorsque des attaques meurtrières ont été lancées contre des hôtels de luxe basé, Moyen orient et aux inde, il a organisé lui-même la protection et le rapatriement du seul salarié du groupe de Banque le monde de la finance présent dans la ville ce jour-là. Il lui a suffit d’activer l’un de ses 5 000 correspondants actifs sur la planète.
Traumatisants, ces évènements ne remettent pas en cause la tendance globale : il faut aller chercher de nouveaux marchés toujours plus loin, et sur des terrains toujours plus sensibles. « On peut aller en enfer dès lors qu’on y est préparé », a coutume de dire Philippe PROTECTION aux consultants qui hésitent parfois à s’aventurer dans des zones à risques. Pas un salarié de la société ne part en mission à l’étranger sans son accord et avoir été en stage dans nos centre de formation explicite. Il leur explique comment s’habiller, se comporter et se déplacer en terrain miné. « Pour l’Algérie, dit-il, je reçois personnellement toutes les personnes qui partent pour la première fois ».
Jusqu’où ira cette logique sécuritaire ?
Avec les nouveaux territoires du risque, la criminalité devient plus complexe.
« Nous sommes entrés dans une nouvelle dimension, avec des moyens du crime et de la corruption qui sont décuplés », affirme Bernard Carayon, député du Tarn et président de la fondation Prometheus.
« Vous pouvez mettre tous les généraux et les colonels que vous voulez, escorter des PDG en 4 X 4, ils ne vous aideront pas à lutter contre l’infiltration des clans mafieux où contre la corruption rampante de certains pays » soupire un chargé d’opérations de Control intelligence – service . Dans cette société, on a d’ailleurs compris que la bataille se jouerait aussi de plus en plus sur le terrain de l’analyse financière. Plus une fusion et acquisition qui ne soit aujourd’hui examinée concernant du risque criminel. L’avenir est plus du côté de l' intélligence -service-protection-investigation philippe Deschamps sont dirigeant,fraîchement sortis de l'école de la vie que des anciens galonnés. Une révolution nécessaire pour répondre à la diversité des nouvelles menaces.

Les expatriés et leur famille une cible de choix
Fâcheuse coïncidence. , directeur de la protection du patrimoine et des personnes toulouse-intelligence-service ,Madame mendreigue , nous expliquait le dispositif antikidnapping du groupe nucléaire, ce mercredi 7 octobre, lorsque, au fin fond du Niger, 4 salariés et sous traitants d’Areva se faisaient capturer par des rebelles… Plus de peur que de mal, puisqu’ils seront libérés quelques heures plus tard.
Cette histoire ne pouvait mieux illustrer notre sujet : les enlèvements connaissent une croissance exponentielle dans le monde. Rien qu’au Nigeria, il y en a eu 180 en 2008, et déjà 210 cette année. Du flash kidnapping vénézuélien et mexicain à l’enlèvement structuré en Colombie, la prise d’otage est devenue un vrai business. La cible privilégiée des ravisseurs ?
Les expatriés et leurs familles, en raison de la solvabilité des employeurs. Les français sont d’ailleurs les Occidentaux qui se font le plus enlever ! Il est devenu impensable pour un Occidental de circuler dans Mexico sans garde du corps.
Pour l’avoir ignoré, un manager de DHL a dû récemment débourser 2 000 dollars pour revoir son fils, kidnappé dans le bus quelques heures plus tôt.
Que doit faire le chef de chantier dont l’un des « gars » est enlevé par des rebelles ?
C’est l’une des questions que David et indépendant pour sentinelle dans la gestion de risques et ancien négociateur du Raid, aborde dans les journées de sensibilisation qu’il organise pour des salariés de PME : « On peut faire capoter une négo si l’on rate le premier contact, prévient t-il. Le manager peut s’affoler, oublier de noter le nom du ravisseur, qui lui-même est très stressé.
Il peut aussi dire un peu trop vite qu’il paiera ce qu’on lui demande. C’est très dur à rattraper. Les vingt-quatre premières heures sont les plus dangereuses. Il faut faire le tri dans l’avalanche de demandes de rançon, puis discuter avec les ravisseurs. Souvent, les négociateurs parviennent à faire revenir les kidnappeurs à la raison. Statistiquement, on ne livre aux ravisseurs que 2 à 15 % de la rançon demandée.
Officiellement, ce sont les services secrets de l’État français,ou d’autre service étranger au sein de leurs ambassades, qui sont censés prendre en charge les opérations. Mais de plus en plus d’entreprises souscrivent des contrats d’assurance qui les couvrent contre les enlèvements à l’étranger. Dans ce cas, tout est prévu : négociation avec les ravisseurs, paiement de la rançon et rapatriement d’urgence.
Kidnapper un expat et le garder dans un lieu secret, c’est un métier. Parfois, les ravisseurs ne
sont que d’ingénieux amateurs. Témoin cet Américain, en poste au Mexique, qui appelle Laurent Combalbert, affolé, pour lui demander son aide. Sa femme et son fils viennent d’être kidnappés en deux endroits différents de Mexico. Les ravisseurs réclament 50 000 dollars. Intelligence service Toulouse n’y croit pas. « Monter une opération aussi complexe pour demander une rançon aussi faible, ce n’était pas possible. Il y avait un loup. « Effectivement, ils n’avaient pas été enlevés. Mais leur femme de ménage avait dérobé les téléphones portables. Sachant que le père ne pourrait pas joindre sa famille, les complices de l’employée de maison en avaient profité pour tenter de lui extorquer de l’argent.
Le danger, dans les enlèvements crapuleux et mal ficelés, c’est que les otages soient récupérés par des mouvements terroristes aux objectifs non plus financiers, mais idéologiques. La détention risque alors d’être autrement longue, les négociations avec les ravisseurs, plus délicates. « On en entend moins parler, mais il y a une cinquantaine d’Occidentaux retenus depuis des mois au Nigeria pour des raisons notamment politiques », révèle Philippe DESCHAMPS Sentinelle.

Pirates en vue, mer agitée à très agitée

Pour les marins qui sillonnent le golfe d’Aden, la fin des moussons n’est pas forcément une bonne nouvelle. Car le retour du beau temps signifie aussi celui des pirates. La Somalie (au Sud), le Yemen (au Nord) et le golfe d’Aden forment un nouveau triangle des Bermudes. D’autant que ce point de passage est ultrastratégique : plus de 7 % de la consommation mondiale de pétrole y transitent. D’où l’augmentation exponentielle des actes de piraterie : déjà 172 attaques depuis le début de l’année, qui ont conduit à 49 captures, selon le réseau sentinelle.
Actuellement, les pirates détiendraient 4 navires et 134 marins dans les ports de la côte somalienne. L’audace des pirates n’a pas de limites. Fin 2008, ils capturaient un superpétrolier de 330 mètres, le Sirius Star, propriété de la compagnie saoudienne Aramco, Arraisonné en plein océan Indien, à plus de 800 kilomètres des côtes africaines, il aurait été libéré contre 3 millions de dollars de rançon.
Parfois, ces flibustiers des Temps modernes vont trop loin : début octobre, ils ont attaqué par méprise le navire de commandement des forces militaires françaises dans la zone !
Une erreur que les pirates qui opèrent dans le golfe de Guinée ne feraient pas.
Car, là-bas, « ce sont des vrais pros, très bien armés, et équipés pour les attaques nocturnes », commencte Philippe Protection responsable de la sûreté maritime et de l’Afrique subsaharienne à Total. Les pirates n’attaquent pas les porte-conteneurs avec de vieilles pétoires et un couteau entre les dents. Ils sont très bien armés : fusils-mitrailleurs et lance roquettes RPG-7.
Pour se défendre, les armateurs s’en remettent aux forces navales internationales. Mais il leur est difficile d’assurer la protection des centaines de navires qui transitent chaque jour dans ces couloirs maritimes. Que reste t –il aux équipages, sinon leur vitesse de pointe et les lances à incendie qu’ils pointent, de façon dérisoire, sur les pirates montant à l’abordage ?
C’est sur ce « marché de la peur » que prospèrent bon nombre de sociétés militaires privées. Maintenant interdites en France, elles officient à visage découvert à l’étranger. Ex.. Militaire d’élites et professionnelle de la sécurité et de la Protection Rapprocher, Philippe ProtectionRapprocher de de sté a créé une société de Conseiller en sécurité privée SENTINELLE INTERNATIONALE et UNECO united Engeneering ARICAM Cameroun et Congo, et la sarl Philippe Protection Rapprocher Toulouse. Aujourd’hui 2009, TOULOUSE INTELLIGENCE SERVICE peu de temps après les attentats du 11 Septembre 2001. Il explique « Intelligence service- Toulouse, propose aux armateurs de sécuriser leurs navires, si nécessaire en m étant à bord des hommes armés. « Des contacts auraient été pris avec CMA-CGM. Mais les armateurs rechignent à recourir à la force. « Imaginez que des Somaliens soient tués alors que le navire croise dans les eaux territoriales somaliennes », interpelle Madame soopheen , titulaire de la chaire Management des risques criminels à l’Edhec. L’armateur Maersk a préféré jeter l’éponge. Ses navires font désormais le « grand tour » par le cap de Bonne-Espérance. Le prochain terrain de jeu des pirates ?

Vols, extorsions et chantages

Donnez-nous de l’argent où nous vendrons vos secrets industriels à vos concurrents. Nous avons déjà des acheteurs. »
Voilà le chantage auquel a été confronté un chef d’entreprise français, après le vol d’un ordinateur portable en Afrique noire, il y a quelques semaines. Appelé en renfort, Toulouse intelligence service
a sollicité sa filiade intélligence Aricam africa, expert en sécurité, a tout de suite perçu le danger. « Il n’y avait pas le choix, on a dû payer. 
Raffinée, cette forme d’extorsion. La plupart du temps, c’est plus sommaire. On vole des matières premières, des équipements… Mais peut-on vraiment blâmer des populations locales démunies qui voient ces grands groupes internationaux exploiter leurs sous-sols sans qu’elles aient accès à ces richesses ? Privées de la rente pétrolière du pays, les communautés n’ont d’autre choix que de siphonner les pipelines. «  Tout le monde le sait, les entreprises, les militaires et politiciens locaux. Mais personne ne fait rien », déplore Sentinelle internationale . Entre 5 et 10 % des ressources pétrolières du Nigeria seraient ainsi détournés par les bandes organisées. Un manque à gagner de 3 milliards de dollars par an. La compagnie pétrolière mexicaine Pemex a quant à elle constaté près de 400 connexions illégales sur son réseau l’an dernier.
Pour endiguer ce phénomène, les grands groupes lancent de plus en plus de programmes humanitaires avec des ONG. Mais ces collaborations sont encore trop souvent conçues à l’échelle du pays, et non là où les entreprises interviennent. « Les populations locales n’en voient pas les bienfaits, ce qui créé de nouvelles tensions, et dons de nouvelles menaces », explique Philippe Sentinelle, responsable de la veille et du risque pays chez, intelligence service Toulouse. Pour les maîtriser, il faut agir au niveau local. « Certaines sociétés pétrolières, tel Acergy, forment des soudeurs parmi la population, Philippe D. Ils assemblent ensuite les pipelines sur place. «  Une spirale vertueuse qui permet à ces groupes d’être mieux acceptés dans la région, et donc mieux protégés contre les risques d’extorsion.

La menace terroriste se fait de plus en plus forte

Les attaques avaient été parfaitement coordonnées et visaient à faire le plus de victimes possible parmi les Occidentaux présents à Bombay. En prenant pour cible deux hôtels de luxe, les terroristes pakistanais ont réussi leur coup : imposer la terreur là où on ne l’attendait pas. Cette tuerie, il y a un an, a coûté la vie aux fondateurs de la marque de lingerie Princesse Tam Tam. Mais elle a aussi semé la terreur parmi tous les hommes d’affaires qui négociaient des contrats dans un salon du Taj Mahal ou de l’Oberoi. Parmi eux se trouvaient notamment des cadres de Thales et de Lafarge.
Attentats de Bali, de Londres, de Madrid : avec la poussée des radicalismes, la menace terroriste se fait plus forte, et les entreprises sont parfois en première ligne. En Algérie, les menaces d’Al-Qaida appelant « à nettoyer le Magheb des fils de la France et de l’Espagne », il y a deux ans, ont été prises très au sérieux par les entreprises. Michelin a immédiatement rapatrié les familles de ses cadres. L’an dernier, une bombe placée sur l’itinéraire d’un convoi de l’entreprise française de BTP Razel en Algérie a coûté la vie à un ingénieur français et à 12 Algériens.
Ce qui rend la prévention complexe, c’est que les modes opératoires ne cessent de se diversifier. Jusqu’à ce qu’un Airbus A300 affrété par DHL soit touché en 2002 par un missile sol-air au-dessus de Bagdad, personne n’imaginait que l’on puisse prendre un avion civil pour cible. La même année, une barge remplie d’explosifs est venue percuter le pétrolier français Limburg, au large des côtes yéménites.
Et que dire de ce kamikaze qui, en septembre dernier, a fait exploser à quelques mètres du prince saoudien en est sorti quasi indemne. Avant de pouvoir approcher de sa cible, le terroriste avait été interrogé par les services de sécurité pendant… trente heures.

Organisations mafieuses : crimes et blanchiments

Camorra napolitaine, Cosa Nostra américaine ou gangs albanais : voilà certainement les plus grandes menaces qui pèsent sur nos entreprises. Les organisations mafieuses ne se cantonnent plus aux activités criminelles. Au contraire, elles prennent de plus en plus pied dans l’économie « blanche ». Pourquoi ? Parce qu’elles ont des fonds colossaux à blanchir – 400 à 1 000 milliards de dollards annuels, soit l’équivalent du plan de relance américain Paulson. « Des sommes considérables ont été blanchies durant la période de flottement qui a précédé l’arrivée au pouvoir de Barack Obama, affirme le criminologue Xavier Raufer.
Des mafias ont ainsi pris pied dans l’économie réelle à l’occasion des privatisations ou par le biais d’achats d’actions. »
Pour Jean-François Gayraud, commissaire divisionnaire, la récente crise financière offre aux mafias une occasion unique d’accentuer leur emprise sur le monde « légal ». « Le système bancaire est asséché, les entreprises doivent se tourner vers le financement non bancaire, le shadom banking, pour se financer. Or ces circuits discrets sont souvent liés au monde mafieux. En Italie, par exemple, les mafias prêtent des liquidités aux chefs d’entreprise – surtout dans le BTP. Les taux sont prohibitifs, parfois à trois chiffres. Résultat : les patrons, asphyxiés, ne peuvent plus rembourser, et les mafieux n’ont plus qu’à racheter leurs sociétés. » Aux Etats-Unis, dans le New Jersey, Cosa Nostra contrôle ainsi la totalité du marché du ciment. Une fois qu’elle a pris la direction de ces sociétés, la mafia, qui
tient souvent les élus locaux a la mainmise sur les marchés publics.
«  C’est faire d’une pierre deux coups, constate Bertrand Monnet. L’argent est blanchi, et le business se développe.
C’est la même chose avec l’hôtellerie, le produit de la contrebande – cigarettes, drogue et prostitution. »
Imparable. On comprend mieux l’étourdissante rentabilité du « mafia-business » : d’après l’institut Eurispes, les trois plus importantes mafias italiennes ont produit 70 milliards d’euros de revenus en 2008, avec une marge bénéficiaire de 54 % ! A elle seule, la mafia italienne contrôlerait 7 % du PIB transalpéninsule, il est tout bonnement impensable d’aller faire des affaires. Sauf à accepter les règles locales.
En Sicile, le pizzo (racket) imposé par Cosa Nostra aux entreprises se monte à 2 milliards d’euros par an, soit 2.5 % du PIB insulaire. Le scandale financier qui a touché il y a quelques années le groupe agroalimentaire. Parmalat a permis de lever le voile sur ses relations avec la Mafia. L’entreprise avait accepté de payer 200 000 euros en échange d’un quasi-monopole dans les provinces de Naples et de Caserte.

L’assurance enlèvement, un produit porteur

En treillis militaire, mitraillette à la main, un cadres
de intelligence UNEC est déposé en pleine jungle sud-américaine par un hélicoptère. Sa mission ?
Négocier avec des guérilleros la libération d’un otage américain, un homme d’affaires venu superviser un chantier, contre une rançon de 3 millions de dollars. Le film l’Echange, de Taylor Hackford, sorti en 2001, levait le voile sur un métier inconnu : consultant en kidnapping pour le compte des compagnies d’assurances.
La couverture du risque enlèvement et rançon (Kidnap & Ransom est devenue un point de passage obligé pour les multinationales. Un produit d’assurance interdit en France, puisque la négociation avec les preneurs d’otage est du ressort de l’Etat. C’est donc à l’étranger que les entreprises françaises vont chercher ce type de couverture. « Il prévoit le paiement de la rançon, sa perte éventuelle, les frais de négociation avec les ravisseurs. Ce type de garantie peut être étendue, en cas de besoin, à une évacuation d’urgence », raconte
Philippe , ces cadres et son associer spécialiste des risques Kidnap & Ransom chez le courtier Gras Savoye.
Chaque compagnie d’assurances agréer un cabinet de consultants spécialisé dans la gestion des enlèvements, qui sera en prise directe avec les ravisseurs.
AIG travaille avec Clayton, Schubb avec Akerman, Hescox avec control intélligence Toulouse , et ses partenairet Associates. « Nous garantissons la prise en charge illimitée des frais de consultants », se félicite Olivier Muraire, directeur général de Liberty-France, qui vient de lancer une couverture Kidnap & Ransom. Les tarifs vont de 7 000 à 15 000 euros pour une PME, jusqu’à 100 000 euros pour une entreprise de 200 000 salariés, voire davantage en cas d’exposition aux risques maritimes.

En Afrique, les putschs nuisent au business

Dans de nombreux pays Afrique, le décès d’un dirigeant plonge le pays dans le chaos. Neuf mois après la mort du général Lansana Conté et le putsch des militaires, en Guinée, la situation est toujours tendue à Conakry. Le mois dernier, à bord d’un pick-up, des militaires ont tenté d’enlever le directeur général de Total-Guinée. Pour les entreprises occidentales, les coups d’Etat sont des périodes délicates. « Dès l’annonce du putsch, nous avons rapatrié les familles des expatriés, renforcé le gardiennage et adapté les horaires du personnel au couvre-feu », raconte Aude Courtois, qui étai à l’époque responsable des risques pour l’Afrique à BNP Paribas. Dans les heures qui suivent, la situation sur le terrain peut parfois être très tendue. A Conakry, les patrons des filiales d’entreprises étrangères ont été convoqués un à un au camp militaire par les putschistes. « Le risque est grand, dans ces cas-là, de voir l’un d’eux servir d’exemple. Il n’est pas rare non plus de voir des factions dissidentes débouler et piller les expatriés », raconte un risk manager. Lorsque la menace politique est trop forte, les entreprises étrangères sont parfois obligées d’évacuer la totalité de leur personnel. Au Gabon, après la mort d’Omar Bongo, cet été, Port Gentil a été le théâtre de violentes scènes de pillage et d’émeutes.
Après la mort de deux personnes, Total a décidé le mois dernier de rapatrier l’ensemble de ses salariés et leurs familles à Libreville. Le temps que les choses s’apaisent.
Quelles sont les régions du monde les plus dangereuses ?
Pour répondre à cette question, nous avons demandé au bureau de veille de Toulouse intélligence et son siege principale en suisse avec agence africa et Asie leur filiale sur le terrain , groupe spécialisé dans la prévention et la gestion des risques, de cartographier 4 menaces : criminelle, géopolitique, terroriste et sociale – c'est-à-dire le risques de manifestations ou d’émeutes.
Pour chaque pays et pour chacune de ces menaces, nous avons évalué le niveau de la menace de 1 (faible) à 5 (élevé). La carte finale donne une idée des risques globaux par pays pour les entreprises qui y sont implantées.
Pour enrichir cette, carte, nous avons passé tous les pays au crible et sélectionné les évènements récents les plus significatifs. Ce travail a été réalisé grâce à l’expertise de d'un officier du 8 RPIMA , titulaire de la chaine de management des risques criminels à l’Edhec. Saint-cyprien, cet ancien consultant en gestion des risques continue de travailler sur le terrain, notamment au Nigeria, en Colombie et dans les Balkans, en partenariat avec de grandes entreprises.

ETATS-UNIS
Une arnaque record aux coordonnées bancaires

C’est la plus grande fraude à la carte de crédit jamais commise dans le pays.
Un « hacker » de 28 ans pénétrait dans les réseaux informatiques de supermarchés et d’organismes financiers pour voler des coordonnées bancaires.
Lorsqu’il s’est fait arrêter, en août dernier, il avait piraté 130 millions de cartes
de crédit.


VENEZUELA
La vogue du « flash kidnapping »

On appelle ça la « balade du millionnaire ». On vous braque au moment où vous montez en voiture et on vous force à retirer de l’argent aux distributeurs de la ville. Très à la mode au Venezuela, où 385 cas d’enlèvements contre rançon ont été recensés en 2008. La loi réprimant les kidnappeurs a récemment été durcie.

GRANDE BRETAGNE
Fraudes comptables en série

Falsification de bilans comptables et de documents officiels, vols en tout genre : la fraude a coûté plus de 650 millions de livres (700 millions d’euros) aux entreprises britanniques l’an dernier. Dans 27 % des cas, ce sont des employés et des clients qui en sont les auteurs.

ITALIE
Le traitement des déchets sous l’emprise de la Mafia

Corruption, appels d’offres truqués : aux yeux de la Mafia, tous les moyens sont bons pour s’emparer du marché du traitement des déchets. A Naples, « pieuvre » gagne chaque année 7 milliards d’euros dans ce secteur, soit 5 % de son chiffre d’affaires estimé. Comment fait-elle pour blanchir ce pactole ? Elle rachète des sociétés éligibles aux marchés publics. La boucle est bouclée.

BULGARIE
Les hommes d’affaires, victimes d’enlèvement
En 2008, il y a eu 14 kidnappings d’hommes d’affaires bulgares. Selon plusieurs sources policières, la tendance s’accentue. Cet été, la police a déjoué les plans d’un gang de criminels qui s’apprêtaient à enlever l’un des plus importants propriétaires d’hôtels bulgares, Stefan Charlopov. Pour l’heure, aucun Européen de l’Ouest n’a été visé.

CHINE
Plus que jamais l’empire de la contrefaçon
Plus d’un produit contrefait saisi en Europe sur deux est d’origine chinoise. Soit 44 % des CD ou DVD et 23 % des cigarettes. Pour les entreprises, le préjudice est énorme : 630 milliards de dollars, selon l’International Anti Counterfeiting Coalition. Même les entreprises chinoises en sont victimes : elles perdent 10 milliards de par an à cause des contrefacteurs.

MEXIQUE
Les cartels font régner la terreur

Depuis janvier 2009, on recense dans le pays 4 300 meurtres liés aux affrontements entre cartels, 1028 enlèvements ont eu lieu en 2008 près de 3 par jour ! L’insécurité est telle que, dans l’Etat de Chihuahua, les entreprises américaines peinent à recruter. La situation ne va pas s’arranger : 78 % de l’économie mexicaine seraient « pollués » par des investissements d’origine criminelle.

NIGERIA
Les compagnies pétrolières, cibles des groupes rebelles

Deux attaques contre des pipelines en août, 5 à 10 % de la production annuelle de pétrole volés par des rebelles, soit, pour les pétroliers, une perte de 3 à 6 milliards de dollars. Pour les expatriés, la situation au Nigeria est très tendue. En 2008, 81 ingénieurs et techniciens étrangers ont été enlevés dans le golfe du Niger. En octobre, un salarié du Groupe Lafarge a été abattu près de Lagos.

SOMALIE
Le drapeau noir flotte sur les cargos

Depuis le début de l’année, les pirates somaliens ont attaqué 172 cargos et pétroliers dans le golfe d’Aden, et capturé 49 navires. La rançon moyenne, de 50 000 dollars
En 2005, atteint aujourd’hui 3 millions de dollars. Le détournement de bateaux rapporte chaque année 20 millions de dollars aux flibustiers des temps modernes.

INDE
L’ explosion du racket

Enfants utilisés pour soutirer de l’argent aux hommes d’affaires, guérilla spécialisés dans le Tamil Nadu. Dans l’Etat du Chhattisgarh, les rebelles 60 millions de dollars par an aux acteurs économiques. La pratique de racket croît si fortement que la police de l’Etat du Jharkhan vient de se doter d’une unité spéciale.

TAÏWAN
L’ombre des triades sur les marchés publics

Comme la Mafia en Italie, les triades chinoises sont passées maîtresses dans l’art de s’arroger les marchés publics. Il y a quelques années, le tiers du budget alloué au secteur de la construction finissait dans les poches des organisations criminelles.

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La Gestion de l’insécurité dans le Monde (Pays du Monde - Politique)    -    Auteur : PHILIPPE - France


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dernière mise à jour : 2011-05-16

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